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 chroniques Bibboudha - the black-rosed hills

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buck.

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Date d'inscription : 14/08/2006

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MessageSujet: chroniques Bibboudha - the black-rosed hills   chroniques Bibboudha - the black-rosed hills EmptyVen 1 Avr - 17:28

Citation :
Des paroles envoûtantes sur fond de musique idyllique, c’est ce qui me vient à l’esprit en découvrant « The Black Rosed Hills » du nouvel album de Bibouddha ; projet ambitieux co-fondé par Bibo et MoonyZ.

Son antécédent « Heartbeats » a été un EP qui a introduit le son de Bibouddha au public, mené par le magnifique chant de AYA , c’est d’ailleurs à cette dernière que revient la tâche de peindre de sa voix le prologue pour cette odyssée musicale, baptisée “Black-Bloodied“ qui s’étend sur 12 morceaux traitant diverses thématiques

Associant le morbide, le sombre, le surréaliste et les rêveries dans un théâtre qui réussit à marier subtilement le macabre et la beauté, et dans lequel on se laisse délibérément aspiré, on a l’impression que chaque chanson est une loge tapissée avec une texture sonore organique variant entre Dark electro , Trip-Hop, Rock et arrangements symphoniques et revêtue par une des voix contributrices Bibo, Moonyz et les voix du 3ème sexe comme elles s’illustrent (en référence à AYA, NADJA et Myllenium Capella) et qui ont pu sculpter confortablement les mélodies pour les remodeler chacun à son style d’où la diversité de l’album qui voit sa palette sonore s’enrichir et transcender les genres musicaux ; entre un Moonyz sensuel et confident qui étale son talent, un Bibo qui se fraye un chemin entre les notes du piano, une NADJA qui rayonne avec une voix perpétuellement soutenue, une AYA souple telle une ballerine qui s’adapte avec grâce aux caprices des tumultueuses notes ou une Myllenium Capella s’exprimant avec un style raffiné et glamour me rappelant les grands noms de Trip-Hop , on peut trouver comme point commun des paroles provocatrices souvent récitées dans diverses langues. Le tout brassé et remodelé à des styles distingués .

The Black-Rosed Hills est une journée fantasmagorique et spirituelle, caractérisée par une sensualité inouïe pour dépeindre des scènes, des émotions et des idéologies qui ne peuvent laisser indifférente, une personne férue de philosophie et dotée de sensibilité artistique.

http://cloudweave.wordpress.com/2011/03/28/the-black-rosed-hills/
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https://schismatiquedestruction.bandcamp.com/
buck.

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MessageSujet: Re: chroniques Bibboudha - the black-rosed hills   chroniques Bibboudha - the black-rosed hills EmptyMer 6 Avr - 13:35

Citation :

* Groupe : Bibo'uddha.
* Album : The Black-Rosed Hills.
* Genre : Rock Atmosphérique / Electro.
* Origin: Tunisie .
* Label : Sirius Music / Chabane’s Records .
* Year: 2011.
* Note : 17.5/20.



A entendre le nom du groupe « Biboudddha », on s’attend à plonger dans un univers indo bouddhiste, mais la on se plante complètement ! The Black-Rosed Hills, premier album de ce groupe a de quoi satisfaire plusieurs gouts musicaux, mais tout en restant dans un aspect assez underground.

La musique de The Biboudddha est assez difficile à classer puisqu’il y’a une alternance de Rock Atmosphérique et de musique électronique, avec des sonorités métalliques et symphoniques.

Black-Bloodied, premier chapitre de l’odyssée (telle qu’on l’appel dans la pochette du CD), avec son intro de guitare assez crunchy on s’attend à un morceau ultra sophistiqué. Mais non on est surpris avec une suite assez vintage, du son classique rock, on se demande même si le batteur est entrain de faire ses premiers pas dans son apprentissage de jeu ou s’il n’a pas encore compris qu’on n’est plus dans les années 60. Mais rassurez-vous la suite est surprenante, une voix féminine celle de AYA, mélangeant entre des tonalités graves et lyriques, des chœurs et des orchestrations vers la fin nous fait penser un peu à un univers qui se ballade entre Evanescence et Nightwish.

Le second track, fait monter un peu plus la cadence, bien que ça commence avec du piano et de l’orchestration, Icon Silicon se fait un peu plus métallique et frustrant. Un titre à fort potentiel, la preuve qu’ils on en fait un premier clip. Les narrations vers la fin sont très réussies, on capte bien des phrases à connotations satiriques…

Changement complet de registre, Phobia, la troisième chanson chantée par Nadja, une voix assez posée et sombre, une musique plutôt trip-hop. Certes c’est le titre le plus lent de l’album mais c’est à peine qu’il finisse qu’on a l’envie de le réécouter.
On avance dans la lecture et on plonge de plus en plus plus dans l’électronique mais avec un son plus indu d’Anaptyxis. Puis on se lance encore vers un son plus industriel avec Love & Rancor, le chant commence par une voix très sexy et glam de Myllenium Capella, nous rappelant l’époque Erotica de Madonna … un titre assez rythmé et bien agressive vers la fin. Puis nous sommes transposés dans un autre monde classique et symphonique de Parhelion, chanté en Soprano par AYA.

Nous voilà au milieu de l’album dont on ne se lace pas grâce à la variété de ses styles et on se demande ce qui va se passer après. Certes l’un des titres les plus marquants de l’opus, Noir, un son puissant de guitare, des rythmes crades, des voix occultes et endiablés, y’a de quoi en faire toute une scène théâtrale, d’ailleurs cet extrait des ses paroles nous en parlent plus :
« Noir, my dear friend, join me in the bunker
Noir, my faithful follower, lie alongside me
Noir, my obsessive Coprolalia, absinthize me
Noir, my lamb, tuck me in »


Pas question de retrouver le calme après un tel morceau. Heart beats, s’enchaine et y’a de quoi sentir les beats. Nous restons impressionnés par la performance vocale d’AYA car bien qu’elle nous a habitué à du chant plus lyrique et sensuel, elle nous montre la, sa facette Rock'n'Roll Attitude.
Réveil, l’unique titre en français de l’album est très riche en bruitage, suivi par le sensuel The silent night et le mélancolique The end of… Nous retrouvons vers la fin The last haiku, récité poétiquement avec des tons asiatiques qui clôturent ce voyage. C’est déjà la qu’en regardant l’ArtWork de The Black-Rosed Hills, on s’aperçoit à quel point cette chanson a pu être une source d’inspiration pour la création du package.

12 tracks en tout ! Soit un travail de grande haleine pour un premier album d’un groupe tunisien. Je n’hésiterai pas à réécouter ses rimes qu’on qualifie de psycho, sombre, froid, morbide, furieux, cosmique, surréaliste…

http://sombrearcane.com/Chroniques-Francais/bibouddha-the-black-rosed-hills.html
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https://schismatiquedestruction.bandcamp.com/
 
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