buck.
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 | | Sujet: chro PDTTD - FTMFOD ! Mer 22 Déc - 15:56 | |
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Label du Limousin ayant pour habitude de faire dans le "mondial" au niveau des groupes et albums dont il se charge, certains étant issus du Chili ou de Serbie, Chabane's Records, qui propose également des téléchargements gratuits des dits disques, sort en cette fin d'année l'album d'un trio italien récent, Please don't touch the drummer.
Ce dernier, en six titres, pose les bases d'un rock grungy intéressant, très 90's, ce qui ne gâche rien, encore trop influencé par l'axe Nirvana/Mudhoney pour se détacher et s'avérer original, mais qui demeure, par la qualité des six morceaux de ce Feel the monkey for one day, digne d'une écoute attentive. Un The game leste puis plus vif se présente en ouverture et alterne habilement les deux tendances, sans surprendre mais en faisant preuve de maitrise dans le genre concerné, puis un Mental disorder torturé, un peu trop similaire au premier morceau dans son avancée (début lancinant, plutôt pesant dans le rythme, avant une envolée nettement plus rapide), confirme le savoir-faire des ressortissants de la Grande Botte, de même que leur orientation, délibérément grunge. Le contenu est bon, la voix d'Antonio Farinella, braillarde et éraillée, enthousiasmante et évocatrice d'une époque significative, les guitares de ce même Antonio efficaces et volubiles, et la section rythmique Russo/Parisi sans failles, charpentant comme il le faut ces pièces qui, en certaines occasions, évoquent le Drive Blind de Be a vegetable ou Tropical motion fever.
Plus loin, Little pig, appuyé du début à la fin, moins nuancé que les deux premières chansons, amène un peu de diversité, et par conséquent de l'attrait, à un opus qui aurait souffert d'une trop grande linéarité, puis Me and myself mêle élans presque psyché et plages noisy sur un mid-tempo de belle facture.
Après cela, Summer hit et ses atours pop accentue le plaisir pris à l'écoute en même temps en même temps qu'il varie les climats du contenu général. Puis Black out, à l'intro bruitiste, instaure un rythme saccadé et galopant qui entérine la dextérité de Please don't touch the drummer. En outre, des breaks très speed, hardcore dans le ton, complètement le tableau de façon plutôt probante.
De bons débuts donc, marqués par des essais réussis, mais dont les influences encore perceptibles exigent, à l'avenir, que PDTTD individualise sa partition et digère ses nombreuses références au mouvement grunge.
Par A good day for a trip, le 22/12/2010 - muzzart
http://www.muzzart.fr/lezine/chronik/please-dont-touch-the-drummer-feel-the-monkey-for-one-day.html | |
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